Points forts et moyens d’essais
du pôle de recherche et d’innovation sur l’hydrogène en Occitanie
Les points forts
+ 200 thèses soutenues en 10 ans ;
· Depuis 2013, + 700 publications dans des journaux internationaux, + 30 brevets et + 30 ouvrages édités ont été répertoriés ;
· Plusieurs projets très importants : PACAERO, PIPAA, FUCHYA ;
· De nombreux projets ANR et projets européens ;
· Plusieurs ERC ont été obtenues : 2 sur la combustion de l’hydrogène ; 1 sur la production d’hydrogène et 1 ERC sur la conversion H2 ;
Plusieurs récompenses :
· 3 médailles de bronze CNRS,
· Sir William Grove Award of the International Association of Hydrogen Energy,
· 1 médaille ADS,
· 1 IUF Junior, Prix Recherche Académique de l’inter-division Energie de la Société Chimique de France,
· Prix de l’innovation ADEME 2013,
· Prix INP INNOV 2017,
· Prix de l’Economie circulaire 2018,
· Prix spécial de la SFGP,
· Grand Prix de l’Académie des Sciences,
· Prix « France des Solutions 2018 ».
Les moyens d’essais
Plus de 100 moyens d’essais de divers types spécifiques à l’hydrogène énergie :
Les moyens d’essais déployés permettent notamment :
· De caractériser les performances et le vieillissement des piles à combustible et des électrolyseurs d’eau à l’échelle du composant (monocellule, stack)
· De caractériser les performances et le vieillissement des milieux poreux constitutifs des composants de type PEM
· De réaliser des prototypes de composants à oxyde solide de petites puissances
· De tester l’intégration de ces technologies au sein de systèmes électriques (micro-réseaux intelligents, systèmes hybridés…)
· D’étudier et de développer les technologies pour la combustion de l’hydrogène,
> Découvrez la plateforme Hydrogène de Toulouse
Forte de plusieurs centaines de milliers d’euros d’équipements et d’une équipe d’ingénieurs et techniciens dédiée, la plate-forme propose une approche novatrice dans la conception et l’optimisation des piles de type PEMFC à basse et haute températures et PCFC, dédiées aux applications de transports et stationnaires, et également d’électrolyseurs pour la production d’hydrogène. Impliquée dans toute la chaîne de développement, elle travaille notamment à l’amélioration des membranes, l’optimisation des matériaux d’électrodes, l’assemblage des éléments, et l’intégration en monocellule et/ou stack avec, comme objectif, augmenter la durée de vie de l’ensemble, réduire la quantité des métaux nobles nécessaires (métaux coûteux dont les réserves s’amenuisent), et atteindre un coût total d’usage compétitif afin de proposer une alternative économiquement viable aux solutions existantes. La plate-forme est répartie sur 250 m² de locaux et regroupe une dizaine de bancs de test, pour des piles et électrolyseurs de 10 W à 1 kW ; en association avec des unités de fabrication de membranes, d’impression d’électrodes et d’assemblage membrane-électrodes. La plateforme est également équipée d’instruments de diagnostics électrochimiques comprenant plusieurs boosters de courant Biologic permettant des mesures de spectroscopie d’impédance jusqu’à 200 A.
En savoir plus > téléchargez le document de présentation de la plateforme
Véritable outil de la force publique au service de la recherche publique et industrielle sur les technologies H2, les 10 000 m2 du futur Technocampus H2 lui conféreront le statut d’un des plus grands centres mondiaux d’essais et d’innovation technologique. Il sera consacré à l’étude expérimentale des technologies de l’hydrogène : piles à combustible, électrolyseurs, combustion H2, stockage H2…
Situé à Cugnaux (ancienne base militaire de Francazal, en périphérie de Toulouse) et programmé pour 2025, le Technocampus H2 sera constitué :
– d’espaces de recherche exploités principalement par des universitaires (LAPLACE, IMFT, LGC, CIRIMAT…) permettant des essais de quelques watts à quelques centaines de kW. 20 millions d’euros d’équipements y seront déployés.
– d’espaces de recherche et développement à louer essentiellement destinés aux industriels (13 salles pour des essais de prototypes de quelques kW à 1MW, 2 bunkers pour des essais potentiellement aux limites des composants). – d’espaces tertiaires pour héberger le personnel technique pérenne du Technocampus H2 et les autres personnels (universitaires, industriels) venant dérouler leurs programmes expérimentaux sur une durée plus ou moins longue.
– d’une plateforme pédagogique destinées à des travaux pratiques de haut niveau autour des technologies hydrogène aussi bien destinées à la formation initiale qu’à la formation au fil de la vie. – d’une plateforme pédagogique destinées à des travaux pratiques de haut niveau autour des technologies hydrogène aussi bien destinées à la formation initiale qu’à la formation au fil de la vie.
– d’espaces tertiaires
Les infrastructures du Technocampus H2 d’une valeur de 35M€ sont financées par :